Dans un arrêt du 18 décembre, le Conseil d’État précise les conditions dans lesquelles la responsabilité de l’État peut être engagée par une faute de l’inspection du travail dans l’exercice de ses missions de contrôle en matière d’hygiène et de sécurité.

Il était saisi par le ministre du Travail d’un pourvoi contre un arrêt de la cour administrative d’appel de Marseille qui avait condamné l’État à verser 2 000 € à M. B… en réparation de la faute résultant de l’absence de contrôle du respect de la réglementation édictée à compter de 1977 pour prévenir les risques liés à l’exposition des travailleurs aux poussières d’amiante. Ancien employé du chantier naval de La Ciotat, M. B… invoquait un préjudice...

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Auteur d'origine: Montecler